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Il était une forêt

Décorateur sur l’exposition « Il était une forêt… » sous la direction artistique du scénographe Francis Adoue, CMN (Centre des monuments nationaux)

– au château de Maisons à Maisons-Laffitte du 28 octobre 2017 au 5 mars 2018

– au château de Puyguilhem du 17 mars au 23 septembre 2018

– au château de Chateaudun du 06 octobre 2018 au 22 avril 2019

-au château de Bussy-Rabutin du 07 mai 2019 au 22 septembre 2019

-au château de Pierrefonds du 05 octobre 2019 au 29 mars 2020

-à la forteresse de Salses du 19 juin au 10 octobre 2021

-au Palais Jacques Cœur à Bourges du 23 octobre 2021 au 27 mars 2022

-au château de Bouges du 01er juillet au 31 août 2022

Tantôt magique, tantôt inquiétante, la forêt est depuis toujours au cœur des contes et des légendes et continue de hanter notre imaginaire. Le Centre des monuments nationaux présente, au château de Maisons à Maisons-Laffitte, l’exposition « Il était une forêt » et propose, à travers des décors aux lumières changeantes et aux sons énigmatiques, d’immerger les visiteurs dans une ambiance mystérieuse à la découverte de figures légendaires. Petits et grands pourront ainsi, dans cette exposition, frissonner ou bien rêver.

Par ailleurs, le CMN s’est associé à l’Office National des Forêts (ONF) pour permettre aux visiteurs de découvrir et de mieux appréhender les forêts de France grâce à un programme d’actions de sensibilisation.

Une balade envoûtante en sept tableaux

Les visiteurs découvriront d’abord la forêt des ondines, créatures aquatiques dont les chants envoutants attiraient les chevaliers perdus dans les profondeurs sylvestres.

L’installation suivante donnera vie à une forêt théâtrale, au coeur de laquelle s’animera la statue d’une nymphe, en écho aux différentes mises en scène de ces pièces « à machines » de la Renaissance qui donnaient la part belle à la magicienne Armide et à ses enchantements.

La forêt inspirée du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare mettra en scène la reine des fées apparaissant dans sa robe majestueuse sur laquelle éclosent des fleurs géantes aux couleurs chatoyantes.

C’est ensuite en évoquant le conte de La Belle et la Bête et ses différentes adaptations cinématographiques que le décor d’un « palais envouté » suggèrera avec ses arbres, sa végétation et ses racines un domaine enchanté.

L’installation qui suivra illustre la forêt des contes, celle où les arbres semblent dotés d’une vie propre et où ogres et sorcières guettent les enfants égarés.

Plus inquiétante, la forêt des spectres abordera le goût du romantisme pour les figures surnaturelles, rendues ici à travers la légende des Willis, fantômes de fiancées condamnées à une danse incessante au fond de la forêt. Cette légende sous la plume de Théophile Gautier donnera naissance à l’un des plus célèbres ballets romantiques : « Giselle ou les Willis ».

Enfin, le dernier tableau de ce parcours fera revivre le conte de La Belle au bois dormant tel que l’a revisité le XIXe siècle en l’adaptant dans des « féeries » théâtrales dans lesquelles la forêt envahit l’intérieur même du château, contrairement au conte de Perrault, et où la Belle refuse le réveil du Prince préférant sa forêt magique à la réalité du monde.

Autant de visions, à la lisière du fantastique, qui enchanteront petits et grands.

  • Commissariat, conception et scénographie : Francis Adoue assisté de Nadia Ktoul (Centre des monuments nationaux)
  • Création de la scène du Bois rêvant : Christophe Leray et Colas Reydellet pour les tableaux d’ombres animées.
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