De quoi parlait-on, chez Fournaise, au temps des peintres et des canotiers ? A partir d’articles de journaux de la fin du XIXe siècle, deux comédiens, Carole Heulin et Christophe Leray, font revivre les intrigues dont la maison Fournaise fut le théâtre. Amour, secret et vengeance sont au programme !
Le musée de la Maison Fournaise conserve une collection de peintures et d’archives sur l’histoire de la maison et l’âge d’or des bords de Seine. Il propose également des expositions temporaires autour des mouvements artistiques contemporains de l’époque Impressionniste.
La Maison Fournaise
Dès le milieu du XIXe siècle, la mode est au canotage qui délasse les Parisiens des contraintes de la vie urbaine. En 1857, Monsieur Fournaise, charpentier de bateaux, installe sur l’Ile de Chatou son atelier, tandis que sa femme y ouvre un restaurant.
Madame Fournaise a la haute main sur la cuisine, Monsieur veille à l’organisation de fêtes nautiques, dont de mémorables joutes. Alphonse leur fils aide les dames à embarquer, et sa sœur Alphonsine, modèle choyé des peintres, soigne l’accueil de la clientèle. Pierre-Auguste Renoir peint notamment son célèbre Déjeuner des canotiers en 1880, sur le balcon du restaurant.
La Guinguette des Impressionnistes
Claude Monet, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Edouard Manet, Camille Pissarro, Pierre Prins, arpentent l’île en quête de cette lumière mobile sur les eaux frémissantes de la rivière. Lieu d’élection des peintres impressionnistes avides de grand air, l’Ile de Chatou est également très fréquentée par les gens de lettres et la bohême, dorée ou non, de la seconde moitié du XIXème siècle. Edgar Degas est un ami intime d’Alphonsine, Gustave Caillebotte aime faire évoluer ses bateaux dans la boucle de la Seine.
Site internet du musée : http://www.musee-fournaise.com